10 choses que j’aurais aimé savoir plus tôt dans mon apprentissage du Coran

Quand j’ai commencé mon apprentissage du Coran, j’étais pleine d’enthousiasme… mais aussi un peu perdue. Je pensais que ce serait simple : ouvrir le mushaf, lire, mémoriser. Mais en réalité, j’ai appris beaucoup de choses sur le chemin, souvent après avoir fait des erreurs ou perdu du temps.

Aujourd’hui, je voudrais partager avec toi les 10 choses que j’aurais aimé savoir plus tôt. Peut-être qu’elles t’aideront à avancer plus sereinement, avec plus de motivation et moins de découragement.

1. Ce n’est pas parce que tu commences tard que tu n’y arriveras pas

J’ai longtemps cru qu’il fallait commencer enfant pour réussir. Faux. Peu importe ton âge, ton accent, ton parcours… l’important, c’est la sincérité et la régularité. J’ai vu des personnes commencer adultes et progresser incroyablement vite.

2. Ne repousse pas l’arabe à “plus tard”

Je me disais : “je vais d’abord mémoriser, puis j’apprendrai l’arabe après.” Grave erreur. L’arabe facilite tellement la mémorisation. Quand tu comprends ce que tu récites, ton cœur s’attache aux versets et ta mémoire s’en souvient mieux.

3. Être français(e) ne t’empêche pas de bien réciter

Je pensais que parce que je suis française, je ne pourrais jamais réciter correctement. Mais le Prophète ﷺ a dit que celui qui lit avec difficulté a une double récompense. Avec un bon professeur et du travail, ta récitation peut être juste, peu importe ta langue d’origine.

Si tu mémorises sans connaître les règles de tajwîd, tu risques de t’habituer à mal prononcer. Et plus tard, c’est très dur de corriger. Le tajwid n’est pas un détail, c’est la base. Il est même souvent plus difficile de re apprendre une sourate mémorisée avec des erreurs, que de mémoriser une nouvelle sourate.

Tu peux rester bloqué(e) sur la même lettre pendant des mois. Ça m’est arrivé. Et parfois, même après des années, ma professeure me reprend encore dessus. C’est normal. Chacun a ses difficultés. Ne lâche pas.

On a tendance à vouloir aller vite, mémoriser beaucoup de pages. Mais le vrai secret, c’est la révision. 

Même si tu n’as pas le temps de mémoriser, lis au moins une page, ou même quelques lignes. Le Coran doit avoir une place quotidienne dans ta vie.

Ne marche pas seule. Trouve des sœurs qui ont le même objectif, créez un petit groupe, fixez un créneau commun, partagez vos pages, vos difficultés, vos du‘â. Concurrencez-vous dans le bien.

“Finir” n’est pas la finalité. Le but, c’est le cœur, la mise en pratique, la sincérité. Lis, comprends, applique, et cherche Sa satisfaction avant tout.

Le choix du professeur n’est pas à prendre à la légère. Il peut vraiment être décisif dans ton apprentissage.

Si j’avais su tout ça plus tôt, j’aurais évité pas mal d’erreurs et de frustrations. Mais peut-être que ce chemin faisait partie de mon apprentissage.

Alors retiens ça : avance à ton rythme, reste constant(e), accepte les corrections, et garde toujours ton intention pure. Chaque effort compte, chaque verset appris est une bénédiction.

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